Grave trouble du rythme cardiaque, la fibrillation ventriculaire est une des premières causes de décès dans les pays industrialisés. Cette pathologie cardiaque entraîne bien souvent une mort subite. Lorsque le cœur s’arrête, le temps est crucial. Le seul traitement qui, à ce stade, peut sauver une vie est la défibrillation par choc électrique. Pour savoir utiliser correctement un défibrillateur, voir une démonstration est primordial.
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D’où vient la fibrillation ventriculaire ?
La fibrillation ventriculaire se déclenche toujours suite à un événement cardiaque particulier. C’est en général une extrasystole ventriculaire qui provoque la désynchronisation et l’arrêt du cœur.
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La fibrillation ventriculaire est donc fréquente dans certains types de pathologies cardiaques :
- Les maladies coronariennes ;
- Les myocardiopathies hypertrophiques, obstructives ou dilatées ;
- Les maladies cardiaques spécifiques telles que le syndrome de Wolff-Parkinson-White ;
- Les accidents électriques tels que les foudroiements.
Quels sont les facteurs de risques de la fibrillation ventriculaire ?
La fibrillation ventriculaire peut théoriquement arriver chez n’importe quel individu. Cependant, certains facteurs prédisposent à son apparition :
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- L’ischémie, à savoir un défaut dans l’apport d’oxygène au muscle cardiaque ;
- L’insuffisance cardiaque, principalement chronique ;
- Les traitements antiarythmiques, qui favorisent le risque de torsade de pointe ;
- L’hypokaliémie, soit un déficit chronique en potassium sanguin.
Quels sont les traitements ?
Pour donner les meilleures chances de survie, la fibrillation ventriculaire doit être détectée de manière précoce. Il existe donc des traitements préventifs et des traitements curatifs lorsque la situation se décompense.
La prévention des maladies coronariennes est évidemment le meilleur des traitements préventifs. En tout premier lieu, une bonne hygiène de vie est indispensable. Cependant, si un bon équilibre de vie n’est pas suffisant, d’autres techniques préventives existent. Les traitements médicamenteux, mais également la chirurgie font, parfois, dans ce cas, des miracles.
Lorsque le pire se produit, il n’existe plus 36 000 solutions pour le vaincre. La défibrillation est indispensable, et ce dans les 3 minutes après l’arrêt cardio-respiratoire. Cette défibrillation se pratique au moyen d’un appareil spécial qui provoque un choc électrique.
Si la défibrillation n’est pas immédiatement possible, il faut entamer les manœuvres de réanimation, à savoir le massage cardiaque et le bouche-à-bouche. Cette technique manuelle permet de gagner du temps en attendant le défibrillateur. Cependant, elle ne provoque pas de choc électrique et ne peut donc pas mettre fin à la fibrillation ventriculaire.