Les femmes sont de plus en plus nombreuses à opter pour l’opération de réduction des petites lèvres. Cet état de la vulve en dérange plus d’une, mais quelles en sont réellement les causes ?
Plan de l'article
Zoom sur l’hypertrophie des petites lèvres
Quand parle-t-on d’hypertrophie des petites lèvres ? Et si ce n’était qu’une impression ou une tendance véhiculée par les médias qui change notre perception de nous-même ? L’hypertrophie des petites lèvres est effectivement assez relative.
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Si on dit que des petites lèvres qui dépassent les 4 cm sont hypertrophiées, peut-être qu’elles n’occasionnent aucune gêne. L’hypertrophie des petites lèvres, une « anomalie » à rectifier lors d’une opération de nymphoplastie, n’est pas une pathologie en soi.
On ne lui associe pas non plus des symptômes à proprement parler. Il est surtout question de gênes et/ou de douleurs au quotidien ou dans certaines activités comme l’équitation, le vélo ou dans le cas de port de vêtements serrés ou pendant l’amour.
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Les causes de l’hypertrophie des petites lèvres vulvaires
Les petites lèvres sont uniques chez chaque femme. Elles peuvent être plus ou moins grandes et peuvent prendre différentes formes plus ou moins esthétiques. Dans cette zone intime de la gent féminine, il est difficile de définir ce qui est normal car il varie énormément. C’est surtout au niveau des inconforts qu’elle cause que le chirurgien plasticien définit s’il y a ou non hypertrophie avérée des petites lèvres.
Les inconforts en question peuvent être des douleurs ou des irritations, de l’embarras ou de la gêne psychologique quant à l’apparence de son intimité. L’hypertrophie des petites lèvres de la vulve peut avoir plusieurs causes. Un individu peut l’avoir dès sa naissance, il s’agit alors d’un état naturel.
L’article universitaire publié sur https://www.chusj.org/CORPO/files/42/42de1838-2e6c-46b8-a2b4-63ec1eeecc14.pdf révèle que le développement des petites lèvres se fait en parallèle avec la puberté et les changements hormonaux. Le Dr. Yohann Derhy cite aussi les accouchements et le vieillissement comme cause de l’hypertrophie des petites lèvres.
La nymphoplastie pour réduire l’hypertrophie des petites lèvres
Quand des activités du quotidien comme le simple fait de porter un string ou un pantalon occasionnent des gênes, voire des douleurs, passer par la nymphoplastie peut s’avérer être un passage obligé. Il en est de même pour celles qui éprouvent des douleurs pendant les rapports sexuels.
La détresse émotionnelle et psychologique causée par une mauvaise estime de soi provoqué par l’hypertrophie des petites lèvres peut aussi être un motif d’opter pour la nymphoplastie. A noter que les patientes présentant les symptômes d’une dysmorphophobie ne sont pas souvent éligibles à cette opération.
Qui peut pratiquer la nymphoplastie ?
La nymphoplastie est un acte de chirurgie esthétique que seul un chirurgien plastique confirmé peut pratiquer en toute sécurité. Le praticien peut opter pour l’anesthésie générale ou l’anesthésie locale pour une opération de nymphoplastie.
Une nymphoplastie ne nécessite pas une hospitalisation. La patiente rentre chez elle le jour même de l’opération. En ce qui concerne les douleurs, cette opération intime n’entraîne pas de douleurs graves qu’on ne puisse pas gérer avec les antalgiques prescrits par le chirurgien esthétique.