Les maladies rénales, un défi à échelle mondiale

La journée mondiale du rein, célébrée le 14 mars de chaque année est une occasion pour revisiter les maladies rénales qui sont de plus en plus fréquentes. En effet, beaucoup de personnes ignorent presque totalement l’état de leurs reins et ne consultent que lors de véritables symptômes apparaissent. Aujourd’hui, on sait bien que le quator diabète, hypertension, obésité et maladies auto-immunes sont les principales causes des maladies rénales.

Quel est le fonctionnement du rein ?

Le rein est un organe essentiel à l’épuration du corps. Outre le fait de produire de l’urine et de l’urée, il assure l’équilibre de l’organisme à travers l’ajustement de nos besoins en eau et en sels minéraux (calcium, sodium, potassium, etc.). Le rein assure aussi l’activation ou la production d’hormones indispensables telles que la rénine (qui régule la pression artérielle) et l’érythropoïétine qui permet de produire des globules rouges. Il faut noter que les reins apportent plus de 1700 litres de sang par jour. Toutes les 30 minutes, les reins arrivent à filtrer tout le sang du corps humain. À noter que les néphrons, contenus dans le rein, jouent un rôle non négligeable dans la filtration du sang.

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À noter aussi que le bon fonctionnement des reins est essentiel pour une bonne santé globale.

Quand les reins perdent en efficacité

Une maladie rénale chronique survient lorsque le fonctionnement des reins est réduit à son maximum. On parle d’insuffisance rénale quand la maladie rénale en cause est dite irréversible, sans aucune possibilité de guérison. Dès lors, il convient de surveiller les personnes atteintes de diabète, d’hypertension ou d’obésité. En effet, près d’un tiers des personnes ayant souffert de ces pathologies sont susceptibles de développer une insuffisance rénale. En général, aucun symptôme ne prévient de l’altération des reins, car ceux-ci parviennent, au début à compenser les dommages subis. On estime qu’entre 40 et 70 ans, les gens perdent jusqu’à 70% de leurs capacités rénales.

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Comment prévenir l’insuffisance rénale ?

Pour éviter les atteintes rénales, il faut beaucoup miser sur la prévention et ceci passe par un traitement adapté des deux principales causes de ces maladies : l’hypertension artérielle et diabète. Il faut aussi veiller à un CMS de la pression artérielle et le taux de glycémie dans le sang afin d’éviter leur évolué vers une insuffisance rénale. Il faut, par ailleurs, veiller à éviter tous les facteurs favorisant la survenance de certaines maladies : prise de poids, les médicaments toxiques pour les reins, etc.

Les différents types de maladies rénales et leurs symptômes

Il existe plusieurs types de maladies rénales et chacun a ses propres symptômes. Toutefois, il faut noter que certaines maladies peuvent ne présenter aucun symptôme pendant longtemps avant de se manifester.

Les glomérulonéphrites sont des affections inflammatoires touchant les cellules du rein appelées glomérules. Elles entraînent une diminution de la filtration sanguine et peuvent causer des douleurs abdominales, une hypertension artérielle ou encore un gonflement au niveau des jambes.

L’insuffisance rénale chronique quant à elle est caractérisée par une destruction progressive des fonctions rénales qui se manifeste souvent par une fatigue excessive, un amaigrissement inexpliqué ainsi qu’une insuffisance cardiaque due à l’accumulation d’eau dans le corps.

Dans le cas de pyélonéphrite, c’est une infection bactérienne qui affecte les voies urinaires et cause de la fièvre accompagnée d’une douleur lorsqu’on urine. Elle peut aussi provoquer des nausées et vomissements chez certains patients.

La lithiase rénale (calculs) correspond à la formation d’une agglomération solide dans les reins pouvant bloquer l’écoulement normal de l’urine. Des douleurs intenses au niveau du dos avec ou sans sang dans l’urine peuvent être présentées selon leur localisation.

Ces signaux ne doivent pas être pris pour acquis car ils peuvent être causés par différents facteurs. Il faut consulter immédiatement votre médecin. Cela permettra un diagnostic précoce et ainsi une prise en charge adéquate de la maladie rénale.

Les traitements disponibles pour les maladies rénales et leur efficacité

Une fois qu’un diagnostic de maladie rénale a été posé, pensez à bien connaître les traitements disponibles. Les options thérapeutiques varient en fonction du type et de la gravité de la maladie.

Dans le cas des glomérulonéphrites, un traitement immunosuppresseur peut être utilisé pour réduire l’inflammation dans les glomérules. Des médicaments tels que les corticoïdes sont souvent prescrits pour atteindre cet objectif.

L’insuffisance rénale chronique nécessite généralement une dialyse ou une transplantation rénale afin d’aider à remplacer les fonctions perdues par le rein endommagé. La dialyse consiste en un processus qui filtre le sang pour éliminer les déchets et l’excès d’eau, tandis que la transplantation implique une opération chirurgicale pour remplacer le rein endommagé par un nouveau donneur.

La pyélonéphrite est traitée avec des antibiotiques. Le choix de l’antibiotique dépend du type et de la gravité de l’infection ainsi que des antécédents médicaux du patient concernant son utilisation. Pensez à bien rappeler que la prévention est toujours meilleure que le traitement. Pensez à mener une vie saine et consciente en évitant la consommation excessive d’alcool et de tabac, en maintenant une alimentation équilibrée ainsi qu’en assurant une hydratation suffisante tout au long de la journée.

Si vous souffrez d’un ou plusieurs symptômes liés à vos reins, pensez à consulter rapidement votre médecin afin qu’une prise en charge adéquate soit mise en place avant que cela ne devienne trop grave.

Les conséquences économiques et sociales des maladies rénales

Les maladies rénales ne se limitent pas aux conséquences physiques pour les patients. Elles ont aussi des répercussions économiques et sociales importantes.

Le traitement de ces maladies est très coûteux. Les frais médicaux liés à la dialyse, à la transplantation rénale ou aux différents traitements peuvent rapidement s’élever à plusieurs milliers d’euros par an. Pour les pays où les soins de santé sont payants, cela peut constituer un fardeau financier important pour les familles concernées qui doivent faire face à une baisse de leur pouvoir d’achat.

Lorsque l’état de santé du patient se dégrade et qu’il devient incapable de travailler régulièrement ou même définitivement, cela a souvent des conséquences économiques dramatiques dans sa vie quotidienne. Dans certains cas extrêmes, cela peut conduire au chômage et donc à une perte supplémentaire en termes financiers pour le patient concerné.

Sur le plan social aussi, la maladie rénale peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie du patient ainsi que sur son entourage familial : restriction dans l’alimentation (limitation des apports en sodium notamment), augmentation des visites médicales ainsi que des hospitalisations fréquentes alourdissent non seulement leurs charges financières mais aussi leur emploi du temps journalier.

D’autre part, cette situation pourrait entraîner un stress psychologique considérable chez le patient atteint mais aussi chez ses proches qui doivent lui porter assistance durant cette période difficile, comme passer beaucoup plus de temps à l’hôpital pour les rendez-vous médicaux et les traitements. Ceci peut aussi affecter la vie sociale du patient en étant isolé dû au manque de temps disponible.

Dans l’ensemble, il faut que des solutions économiques soient trouvées pour aider les patients atteints de maladies rénales et leurs familles à surmonter ces difficultés financières liées aux coûts élevés des traitements nécessaires. Il est aussi crucial que le soutien psychologique soit mis en place pour aider les patients ainsi que leur entourage à traverser cette épreuve avec sérénité.

Les avancées récentes dans la recherche sur les maladies rénales et leurs promesses pour l’avenir

Malgré les défis posés par la prise en charge des maladies rénales, l’espoir est permis grâce aux avancées de la recherche. Effectivement, ces dernières années ont vu émerger de nouvelles thérapies et des stratégies innovantes pour améliorer le diagnostic et le traitement de ces maladies.

Les scientifiques travaillent sur divers fronts pour trouver des solutions durables à long terme. Les recherches actuelles se concentrent principalement sur deux domaines : la régénération naturelle du rein chez les patients atteints d’une maladie rénale chronique et le développement de nouveaux médicaments capables d’arrêter ou même d’inverser la progression de cette maladie.

Dans ce contexte, l’étude des cellules souches • qui peuvent se différencier en différents types cellulaires • est particulièrement prometteuse. Dans un avenir proche, il sera possible d’utiliser les cellules souches comme source potentielle pour générer une nouvelle masse tissulaire fonctionnelle afin d’aider à remplacer ou régénérer les reins endommagés.

Parallèlement, un certain nombre de composants moléculaires sont aussi étudiés avec un espoir croissant dans leur potentiel thérapeutique contre divers troubles rénaux. Par exemple, certains inhibiteurs enzymatiques peuvent agir efficacement sur le mécanisme physiologique responsable du dysfonctionnement endothélial sous-jacent au développement généralisé des complications vasculaires observées dans différents troubles néphrologiques (diabète sucré, etc.).

Certes, cela ne résout pas tous les problèmes liés aux maladies rénales, cependant, ces recherches prometteuses représentent une grande opportunité pour les professionnels de santé d’offrir des traitements plus efficaces et mieux adaptés à chaque patient.

Sans aucun doute, la recherche apportera des avancées significatives dans le diagnostic, la prévention et le traitement des maladies rénales. Cela permettra de sauver un nombre incalculable de vies en améliorant l’accès au dépistage précoce ainsi qu’à des soins adaptés qui répondront aux besoins spécifiques de chaque patient. En encourageant encore davantage la coopération internationale entre les scientifiques et en investissant dans la recherche sur les maladies rénales, nous pouvons espérer voir arriver rapidement une solution durable à ce défi mondial majeur.

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